Bonjour à tous,
la pluie froide est revenue sur Lyon.
Hier j’ai eu le droit à ma petite sortie chez le doc. Au délà des conseils médicaux elle m’a expliqué qu’elle était la différence entre un rhumatologue et un orthopédiste. C’est presque la même chose sauf que l’orthopédiste est souvent chirurgien et est spécialisé dans les fractures.
J’ai récupéré mon attelle. Je trouve pas ca hyper confortable. Je comprends l’intérêt de fixer la cheville durant la marche pour pas qu’elle revrille mais j’ai plus mal avec que sans. Elle a tendance à appuyer sur le point d’inflammation.
Hier j’ai aussi fait mon pointage et organisé la prochaine visite avec mon collègue. Nous allons à Ugine, chez Areva, dans 10 jours.
J’ai lu aussi un article dans Sport & vie sur la privation de sommeil. Le record absolu est de 264 h (11 jours) sans dormir. A la fin de l’expérience le type n’a finalement dormi que 14 heures d’affilé. Il paraitrait que ce record a été battu par un détenu de Guantanamo mais la vérification est difficile. Les animaux meurent après 15 à 17 jours sans sommeil, le cerveau complètement dégénéré. On comprend mieux pourquoi certains font bien attention à ne pas approcher de cette dangereuse frontière (Rémy, Sleepy, Garfield…).
Les conséquences de grande privation de sommeil sont multiples : pertes des fonctions cognitives, troubles importants de la mémoire, hallucinations, troubles de la personnalité (les 2 premiers symptômes ont été clairement décrits par Patrice lors de nos derniers entretiens). Les anecdotes des sportifs d’épreuves ultra (dépassant 24h) sont multiples. Ils subissent tous des illusions ou rêves éveillés. Lors d’une course à vélo « across america », un autrichien s’est arrêté d’un coup pour courir vers sa voiture suiveuse casser la gueule a son coach persuadé que celui ci couchait avec sa femme. Un coureur s’est endormi à 15 m de la ligne d’arrivée.
Côté performance sportive, l’impact n’est pas immédiat, notamment pour les efforts courts (sprint, puissance…).
Ils expliquent que la part génétique dans l’impact des privations de sommeil est sans doute importante mais non encore déterminée malgré une bonne identification des processus de déclenchement (accumulation d’adénosine dans le cervelet pendant la journée et l’effort, physique ou intellectuel, puis action d’une enzyme pour dissoudre le stock). Le stress agit de manière violente sur l’accumulation d’adénosine. Les personnes ménacées de mort peuvent s’effondrer de fatigue peu de temps après la menace.
Vous savez tout.
Biz et bonne journée à tous.
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